Les Zones de Sensibilité Majeure (ZSM)

Plusieurs espèces de rapaces (vautours, vautours moine, percnoptère, gypaète barbu…) sont particulièrement sensibles au dérangement.

Afin d’assurer leur tranquillité lors de la reproduction, des Plans Nationaux d’Actions (PNA) définissent des Zones de Sensibilité Majeure (ZSM).

Une ZSM informe de la présence d’une aire de reproduction d’une espèce sensible afin d’éviter le dérangement et rendre la cohabitation possible.

C’est un outil de sensibilisation qui n’a pas de portée réglementaire.

La ZSM est définie par les organismes responsables du suivi de l’espèce en concertation avec les acteurs du territoire concernés par les activités pratiquées au sein de la ZSM.

Respecter les ZSM c’est protéger les espèces menacées.

Le clip suivant réalisé en 2021/22 par Mathieu Le Lay dans le cadre du Plan National d’Action du Gypaète barbu est un outil d’information à destination des acteurs de la montagne pour éviter le dérangement des espèces de rapaces menacées.

Cette vidéo est diffusée par Asters Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie :

Principe de zones de sensibilité majeure (ZSM) des espèces de rapaces bénéficiant d’un plan national d’actions :
Principe de zones de sensibilité majeure (ZSM)

Les informations sont issues des documents:
FFVL -  Voler en harmonie avec les rapaces
FFVL -  Film réalisé par ASTERS sur le Gypaete à destination des libéristes, tourné en 2018 avec la participation de Pierre Naville 

PNA Gypaète barbu 2010-2020
PNA Percnoptère 2015-2024

Une ZSM est une zone de quiétude destinée à préserver la tranquillité d’une espèce animale protégée.
Les rapaces sont protégés en application de l’article L41161 du Code de l’environnement et par l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés.
Extrait :
Sont interdits ... la perturbation intentionnelle des oiseaux notamment pendant la période de reproduction et de dépendance ...

Période de sensibilité
Le début du cycle de la reproduction d’une espèce (parades nuptiales, construction d’une aire) marque le début de la période de sensibilité.
L’envol des jeunes et leur dispersion clôturent la saison de reproduction et marquent ainsi la fin de la période de sensibilité.

Sensibilité au dérangement
La sensibilité aux perturbations anthropiques* varie en fonction du type d’activité et de l’espèce considérée.
Les études scientifiques permettent alors de définir les distances généralement nécessaires à la quiétude des oiseaux de chaque espèce.
Ces distances théoriques sont alors reprises et adaptées à la topographie pour constituer les ZSM autour des nids appelés aires de reproduction chez les rapaces.
*Fait par un être humain ; dû à l'existence et à la présence d'humains